Notre « Ronde » fait son retour ce mois et j’ai le plaisir d’accueillir les lignes et illustrations de Céline Gouël alors que moi-même je publie quelques réflexions chez Guy Deflaux. Voici le sens de circulation de cette ronde :
JP Boureux chez Guy Deflaux, chez noël talipo, chez Élise L, puis quotiriens, Dom A, Hélène Verdier, un promeneur, Céline Gouël, JP Boureux
Vibrations invisibles
Airs des saisons
Atmosphères
Lieux et cocons
Intimes repères
Nos pas de sable
Nos pas de neige
Nos larmes
Nos fables
Nos que sais-je
Nos pas là
Passent
La mémoire seule garde
Les invisibles traces
Nos mains à terre
Nos boues
Nos formes à extraire
Aux traces infinies
Preuves d’épreuves
A l’existence prouvée
L’esprit s’éveille
Aux traits d’encres
Ancre son trait
La mémoire seule garde
les vibrantes traces
Nos songes éponges
Longent la vie
Emprise d’empreintes
Relais d’un tissage d’âges
La transmission
Se porte en poids,
Se passe en pont
Se tient au fil
Se respire
Seul le sensible garde
La mémoire des traces.
Merci à notre maître de danse et à nos participants !
Atmosphère, atmosphère, on connaît, ou croit connaître. Mais ici, en supplément de sens, s’accrochent et la mémoire des formes et celle des couleurs que vient soutenir l’harmonique des mots.
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Les traces s’ecfacent dans le sable plus vite que dans la mémoire
merci pour avoir proposé spontanément ce mot et sa mise en musique
Et aussi pour le jeu d’illustrations (;
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oui le pied qui s’efface dans le sable, la main avec le pied puis la main seule donnent ensemble le pied mesure de cette ronde et le « pouce » du jeu.
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