Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui dix images de suite, à peine commentées.
La journée commence ainsi. La gelée blanche s’évapore et le projecteur solaire tire sur la scène des rideaux vaporeux.
Derrière ce rideau un autre acteur de l’ombre intervient, le photographe au travail, tel l’arroseur arrosé =
Entre les deux scènes le cerisier tient la pose colorée
Plus tard, plus loin, les brouillards matutinaux sommeillent
Enfin, bientôt couchant le jour resplendit dans les zébrures de l’air vif soutenues par les bouleaux, dans le Mourson :
pastel sur papier granuleux, Jean-Pierre Boureux
Derniers éclats et scène finale avant le prochain lever de rideau dont nul ne peut prédire la première scène :
Sait-on jamais ? Et si l’acteur venait, dans l’élan de la dernière scène bissée, à s’égarer dans le temps et rejouer une scène de mai, au lieu d’automne ? Peu importe :
les bronzes d’automne font place à l’or du colza. Hurtebise, Oulches-la-Vallée-Foulon, Chemin des Dames en mai.
Une belle journée qui fait oublier bien des choses
la lumière comme l’eau purifie
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Si la rédaction laisse place au rêve, n’impose rien, alors elle autorise le lecteur à vagabonder à sa guise et donc à oublier partiellement l’instant d’avant. Serait-ce envoûtement, hypnose ? Non, pas à ce point, le rêve éveillé vit en marge de la contrainte extérieure, éveille la conscience en la calmant, étrangement. Amitiés, belles rêveries du jour !
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« (…) une rêverie, à la différence du rêve, ne se raconte pas. »
Gaston Bachelard, La poétique de la rêverie
Amitiés.
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à Jeandler,
Gaston Bachelard ne s’égare pas dans cette rêverie. Plus imprécise que le rêve et en mouvement la rêverie, en effet, n’est pas propice aux commentaires précis et étudiés, elle est un état que l’on peine à expliciter, alors son contenu….. Amitiés, JPB
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