Lisant Vladimir Nabokov, Autres rivages, souvenirs, nrf, Gallimard, Paris, 1961 (traduction = Yvonne Davet)
J’arrive dans les parcours à travers quelques jardins botaniques de villes européennes, juste avant l’exil en 1939. L’auteur relate alors ses souvenirs de jeune père lorsqu’avec sa femme ils promenaient leur jeune garçonnet :
« … Notre enfant devait avoir un peu moins de trois ans, ce jour de vent à Berlin (où naturellement il n’était possible à personne d’échapper à la familiarité avec le portrait omniprésent du Führer), ce jour de vent où, debout tous deux, mon fils et moi, devant une plate-bande de pâles pensées, dont les visages tous levés en l’air présentaient une tache noire en forme de moustache, nous avons bien ri, l’idée assez saugrenue m’étant venue de souligner leur ressemblance avec une foule de petits Hitler en train de se démener. »…
tirées du catalogue de la Maison Fabre (graines, le grand jardin)Fabre, Metz, 2013, quelques variétés de Viola x…. dont l’une d’entre elles, hybridée sans doute des milliers de fois, a formé une image et suggéré un rapprochement dans le cerveau de Nabokov. On a ri nous aussi et vous probablement de même.
Comme un épanouissement forcené.
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Bien vu! Clin d’oeil et essuyage de moustache d’un revers de main.
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Quand la littérature devient, comme ici, photo, le… « rapprochement » est parfaitement mis au point.
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Normal, avec les appareils numériques la mise au point étant éventuellement automatique le rapprochement dfoit l’être aussi, je suppose mais ne sais vraiment.
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