Dramaturge et poète Raymond Genty est né et mort à Paris (7 juin 1881-9 août 1950). Etudes secondaires à ‘Montaigne‘ et ‘Louis le Grand‘, faculté de droit. Mais ce sont littérature et poésie qui le motivent réellement et très vite il consacre à ces muses l’essentiel de son temps libre.
En 1913 il est secrétaire de rédaction de la revue satirique ‘le Gil Blas‘ et en 1914 il est mobilisé puis blessé grièvement en novembre. Dans l’incapacité de combattre il est démobilisé et rejoint en 1916 ‘l’Odéon’ en tant que secrétaire général. De sa guerre il rédige un carnet de route édité en 1917 par Berger-Levrault :’La flamme victorieuse‘. Sa carrière littéraire d’auteur dramatique est lancée par ‘L’anniversaire, à propos à la gloire de Corneille’ joué à l’Odéon dès 1905.
Quant à son oeuvre poétique elle lui vaudra également une renommée certaine dans les années Trente et divers prix honorent ses travaux riches d’une bonne dizaine de recueils parmi lesquels « Les chansons de la Marjolaine » dont les poèmes ont tous pour cadre la bourgade et les environs de Vailly-sur-Aisne. C’est ce recueil publié en 1932 que l’Association du Patrimoine et de l’Environnement Vaillysiens –APEV– a réédité en 2003 avec une préface de M. Philippe Battefort, condisciple d’école et de lycée, à qui j’emprunte quelques extraits de cette note. Toute sa vie Raymond Genty est resté particulièrement attaché à cette terre de ses ancêtres qui habitaient l’écart puis hameau de ‘Saint-Précord’ suspendu au-dessus du bourg dans les collines autrefois garnies de pampres aux origines pluri-centenaires ; refuge d’un ermite irlandais éponyme ce lieu a connu l’implantation d’une église et d’un cimetière mérovingiens.
Je remercie Madame Nicole Genty qui nous autorise aimablement à publier les photographies anciennes ci-dessus et qui suit de près ce qui se passe à Vailly en mémoire de son grand-père.
En ce matin du 11 novembre 2011 des enfants de l’école primaire encadrés par Mme Annie Fournier directrice et certain(e)s de ses collègues ont lu le poème « L’étoile sur le tombeau » -poème lu à l’Opéra Comique en 1922 et dit encore le 11 novembre 1923 au ‘Théâtre de l’Odéon‘.
Je vous livre ici les deux premières strophes et la dernière
« Puisque un astre luit dans la brume Sous l’arche immense des vainqueurs Il faut qu’un astre aussi s’allume Dans l’ombre tiède de nos coeurs.
Onze novembre. La Victoire. Quelle date dans l’avenir ! Allumons dans chaque mémoire
La lampe d’or du souvenir. …/…
Et pour que celui-là sommeille Celui qui nous a tout donné Il faut que le souvenir veille Dans votre coeur illuminé ».
Ces enfants vont lire le poème mentionné ci-dessus. Attentifs, de gauche à droite : Louis, Léa, Lucas, Linon et Benoît ; la photographie est de M. Didier Lalonde, qu’il en soit remercié !
Certaines activités de l’école primaire de Vailly-sur-Aisne figurent ici :
http://blogs.ac-amiens.fr/0021771p_ecole_de_vailly_sur/